"Beaucoup craignent que les Voitures Autonomes (VA) ne créent des accidents, mais les statistiques disponibles montrent que les rares accidents les impliquant ne relevaient pas de leur responsabilité. D’ailleurs, c’est tout le but de ces véhicules: pallier les erreurs de conduite de l’homme.
Mais la Voiture Autonome (VA) doit-elle être programmée pour tuer ?
Il y aura forcément des situations, lors d’une balade en ville par exemple, où la VA devra faire des choix qui pourront impliquer la mort d’un humain. La MIT Technology Review s’est penchée sur ce qu’elle appelle un « dilemme éthique et impossible de moralité algorithmique ».
« Comment la voiture devra-t-elle être programmée pour agir en cas d’accident inévitable? Devra-t-elle minimiser la perte de vie, même si cela signifie sacrifier les occupants, ou devra-t-elle protéger les occupants à tout prix? Devra-t-elle choisir entre de telles extrémités? »"
Tout va reposer sur l’opinion publique, à qui les chercheurs ont fait appel pour une petite expérience éthique. Imaginez-vous dans un futur proche en tant que passager de votre VA toute neuve.
Un jour, dans des circonstances particulières, vous réalisez que vous foncez vers un groupe de dix personnes en train de traverser la rue et que le véhicule ne pourra pas s’arrêter à temps, provoquant à coup sûr la mort de certains piétons. Néanmoins, la voiture pourrait braquer son volant au dernier moment et foncer dans un mur, vous tuant sur le coup. Que faire? Quelle option choisiriez-vous?
Nous pourrions dire, en bons humanistes que nous sommes, que se sacrifier pour sauver dix personnes est l’option évidente. Mais cela voudrait aussi dire que moins de personnes achèteraient une VA en sachant qu’ils pourraient être sacrifiés un jour, faisant du marché une industrie mort-née.
En variant les situations, notamment en ajoutant un piéton comme victime collatérale du sacrifice de la voiture, les chercheurs se sont aperçus que les personnes interrogées sont globalement d’accord pour épargner le plus de personnes possible. Mais apparaît ici un paradoxe: les participants «aimeraient en fait que les autres roulent à bord des VA bien plus qu’ils aimeraient en être passagers eux-mêmes», explique Jean-François Bonnefon. En gros, les gens sont d’accord pour que la voiture se sacrifie s’ils ne sont pas à bord !
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La réflexion ne fait que commencer autour de cet « algorithme moral » mais, comme l’explique le spécialiste, « étant donné que nous sommes sur le point de nous doter de millions de véhicules autonomes, prendre la moralité algorithmique au sérieux n’a jamais été aussi urgent ». (slate)
C'est un débat intéressant, Qu'en pensez vous ?
Il n'y a pas que la Google Car! Il y a aussi :
Vedecom (’institut de recherche du Véhicule Décarboné, Communicant et de sa Mobilité), c'est la VA ayant l'autorisation de rouler dans les Yvelines depuis septembre 2015. Partenariat public/privé (Groupe Renault, PSA Peugeot Citroën, Safran, Valeo, le CEA ou encore l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines…) est implanté à Satory (Versailles) qui va devenir un grand centre de recherche de la SR
La VEDECOM (voiture autonome française) conçu à Versailles est autorisée à rouler sur tout le territoire français. Le gouvernement veut qu'on soit l'égal des états Unis ;)
"L’article 37 de la loi de transition énergétique habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance des mesures ‘afin de permettre la circulation sur la voie publique de véhicules à délégation partielle ou totale de conduite, qu'il s'agisse de voitures particulières, de véhicules de transport de marchandises ou de véhicules de transport de personnes, à des fins expérimentales, dans des conditions assurant la sécurité de tous les usagers"
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