vendredi 20 juin 2014

Radar alcool bientôt au point



L'appareil avait été dévoilé pour la première fois en 2009 à Hambourg et présenté la même année en Chine.

L'appareil permettrait de mesurer à distance la présence de vapeurs d'alcool dans l'habitacle d'une voiture roulant jusqu'à 120 km/h. La police russe pourrait en être équipée en 2015.

Des ingénieurs de la société Laser Systems ont en effet présenté mardi au salon Interpolitex de Moscou (exposition internationale de moyens de sécurité et d'équipement policier) un radar laser qui permettrait de détecter la présence de vapeurs d'alcool dans l'habitacle d'une voiture en mouvement.

Trois chercheurs polonais travaillent aussi pour l’Institut Militaire de Varsovie (Pologne) et ont eu l’idée d’un moyen automatique de détecter l’alcool dans un habitacle. Le principe est relativement simple – la spectroscopie – et utilise un laser. Ce dernier est envoyé depuis le bord de la route, traverse l’habitacle et est réfléchit par un miroir posé de l’autre coté de la route. Il reprend le sens inverse (à la vitesse de la lumière évidemment et arrive sur un capteur). Le laser revient à différentes longueurs d’onde qui ont été absorbées et qui correspondent à différents éléments chimiques. Ainsi discrètement et sans arrêter la voiture on peut savoir si une voiture contient de l’alcool ou pas. 

 Une fois détecté, le véhicule suspect est signalé à une équipe postée plus loin qui réalise alors un contrôle plus classique. Ainsi on cible les contrôles et les conducteurs sobres ne sont pas arrêtés pour être contrôlés.

Expérimentation par la police Russe


 L’un des soucis est bien entendu que ce « radar » ne sait pas si l’alcool vient de l’haleine du conducteur ou de celle des passagers ou même encore d’un verre qui aurait été renversé dans la voiture. Mais cela permettrait de cibler les contrôles et de ne pas arrêter des véhicules sans vapeur d'alcool. 3 bières pour un homme rendent le contrôle positif et diminuent les capacités de réaction face à des situations dangereuses.

Les expérimentations sont concluantes. Il faut maintenant passé à la phase prototype et ensuite développer l'application. Nul doute que d'ici quelques années le matériel sera au point.

 Nul doute que beaucoup de polices du monde entier seront intéressées par un tel dispositif.


3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je suis dubitatif sur ce genre de materiel , si ca marche c'est bien car je trouve que la recherche d'alcolemie sur la route est laisse de cote par rapport a la vitesse.
    Gege50

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cela fait plusieurs années "qu'ils" travaillent là dessus. Lorsque ce sera au point, alors les contrôles seront nombreux. Vous avez raison, il n'y a pas assez de contrôles d'alcoolémie, mais l'état a supprimé nombre d'emplois en gendarmerie/police et a préféré mettre des "machines" et pour l'instant ce sont les contrôles vitesse qui sont privilégiés grâce (ou à cause) des machines ! Pourtant 30 % des accidents mortels le sont avec de l'alcool au volant. Perso, je n'ai été contrôlé que 2 fois en 40 ans de conduite, alors que je suis toujours sur la route ! Un contrôle supposé positif (et plus si stupéfiants) coûte 180 € (paye du gendarme, charges sociales,) Alors oui, ce genre de matériel (comme le LAVIA, l'EAD seraient des avancées notables au niveau de la SR. Mais comme toujours, entre les lobbys, l'acceptation sociale du "peuple" et le rapport qualité/prix, les choix ne sont pas faciles !

      Supprimer
  2. Bonjour,
    Je suis comme vous j'ai eu 2 controles en 24 ans .

    RépondreSupprimer