jeudi 20 septembre 2012

Permis 2013 ce que nous pourrions enseigner

La pédagogie est essentielle
Et si on s’interrogeait sur la formation au PC (permis de conduire) ?
Le PNF (programme national de formation) a été créée en 1992 pour que l'enseignement soit le même pour tout le territoire national. Il était adapté à la technologie des années 92. Hors nous sommes en 2013 et l'enseignement est le même !!!! La technologie a évolué énormément. 

Nature du travail d'inspecteur des permis à 1 200 €/mensuel

Délivrer le permis
Chaque année, près de 1 million de candidats obtiennent leur permis.  Les modalités des épreuves varient selon le type de véhicule (voiture, moto, camion...) et suivant le profil des candidats : particuliers ou professionnels (chauffeurs de bus ou de taxi, conducteurs de poids lourd...).
Faire passer les épreuves
L'inspecteur intervient dans plusieurs centres d'examens. Suivant son planning du jour, il fait passer l'épreuve théorique de connaissance du code de la route ou l'épreuve pratique de conduite : respect du code, réflexes d'anticipation, appréciation des distances... Il a l’œil à tout et un jugement sûr car il ne dispose que d'une demi-heure environ pour évaluer les compétences d'un candidat.
Apporter son expertise
Certaines de ses missions sont moins connues du grand public. Sait-on, par exemple, qu'il joue un rôle de contrôle pédagogique et administratif auprès des auto-écoles et qu'il siège parmi les jurés chargés de décerner le brevet aux futurs moniteurs ? Il participe aussi aux commissions de suspension du permis de conduire et apporte son expertise lors des campagnes de prévention routière.

Compétences requises

Attentif à la sécurité
Garant des compétences d'un conducteur, l'inspecteur du permis de conduire prend des décisions importantes et n'accorde pas le permis à la légère. Son objectif premier est d'assurer la sécurité des automobilistes.
Pédagogue et diplomate
Les règles de conduite et de sécurité routière n'ont aucun secret pour lui. Impartial et observateur, il est capable d'évaluer rapidement les capacités d'un candidat pour décider de lui délivrer, ou non, le fameux papier rose. Ferme mais également pédagogue, il explique au candidat les raisons d'un échec.
Un calme à toute épreuve
Comme pour tout métier s'exerçant au contact du public, un bon relationnel est indispensable. Mais quand on assume des fonctions d'examinateur (pas toujours bien perçues), il faut en plus être capable de garder son sang-froid en toutes circonstances. 

  Il y a 1400 inspecteurs en France, sachant qu'un inspecteur voit 12 candidats par jour à 35 mn de conduite mini).

Les inspecteurs étant peu nombreux, ils contrôlent peu les auto-écoles!
 Plus une auto-école a un taux de réussite élevée, plus elle a de places d'examens. Si bien qu'une auto-école qui a 70% de taux de réussite aura des délais court, entre 15 jours et un mois, et à l'inverse dans une auto-école à moins de 30% de réussite le candidat peut attendre six mois.
 
  Il serait normal que le discours des formateurs évolue ! Il y a pleins de certitudes et d'enseignements qui datent de 30 ans !
(Frein moteur, ABS et freinage d'urgence différent, techniques d'évitements différentes, approche d'une intersection au régulateur, etc...) Notre enseignement devrait en tenir compte!!!!! Pour cela, il faudrait 30 heures mini ! Mais qui acceptera cela ?
Pourtant la formation est primordiale. Nous ne sommes plus à l'époque d'enseigner le passage des vitesses ! Nous devons enseigner l'anticipation, ne jamais freiner, se servir du régulateur, l'antipatinage, l'AFU, l'ESP, lâchage d'accélérateur pour provoquer la coupure d'injection,coupure d'injection de 2 cylindres sur 4 à moins de 3 000 tours/mn (sur certaines voitures), etc.... Quand changerons nous notre discours qui date de 30 ans ?
Des astuces d'anticipations : 

Que peut-il se passer derrière un sommet de côte ou un virage masqué ? Le conducteur expérimenté sait qu'il peut se trouver un véhicule lent qu'il faudra pouvoir éviter. Il adapte sa vitesse en conséquence.
Un véhicule ralentit devant soi sans raison apparente. L'homme avisé est vigilant, il s'attend à un changement de direction ou à un arrêt. Si nécessaire, il ralentit et signale sa présence.
Un camion circule en sens inverse avec derrière lui une file de voitures ? On peut craindre qu'un conducteur imprudent et trop pressé soit tenté de doubler. Il y a donc intérêt à être particulièrement attentif au comportement des véhicules que l'on s'apprête à croiser dans ces conditions.
Une voiture vient de s'arrêter devant vous. Prudence, le conducteur ou un passager ne risque t-il pas d'ouvrir sa portière de manière intempestive ?


Pour anticiper, il faut regarder loin devant soi (200 mètres, 2 terrains de foot), souvent bien plus loin que le véhicule qui précède, afin d'avoir plus de temps pour appréhender plusieurs choses:
- l'environnement que l'on va rencontrer
- la présence d'autres usagers... et des piétons
- le mouvement relatif de tous ces usagers et des piétons
- d'avoir le temps d'envisager les "erreurs" ou les fausses manœuvres que tous ces usagers et piétons pourraient faire.....et se préparer à les éviter. Dans 99% des cas, il n'y aura aucune bêtise..... mais pour le 1% restant, vous aurez peut être évité l'accident..... 

 Anticiper, c'est difficile au début mais ça peut devenir un jeu quand on s'y prend vraiment. Quand on a une voiture qui s'arrête en double file et qui met ses feux de détresse, attention quand on la dépasse par la gauche (le conducteur peut ouvrir la portière sans regarder pour descendre).

En clair, on regarde à 200 m, pied au dessus du frein à chaque zone de danger potentiel et regard rétro. 
Un clignotant mis, un piéton au loin doivent nous faire lâcher l'accélérateur pour ne pas freiner, ne pas s'arrêter et laisser le piéton passer. Pas de perte de temps, conduite anticipative et moins de pollution et de consommation.

à l'heure actuelle, un stage de perfectionnement conduite correspond aux besoins des conducteurs en plus de l'auto-école. Cela permet de voir la route différemment, mais qui fera la démarche (pourtant réduction assurance importante)

Les formateurs galèrent souvent : galère de moniteur

Mais il devrait aussi y avoir un nouveau PNF, ce sera le REMC.

 De nombreux responsables se sont interrogés et se sont concertés. Ils sont tombés d'accord sur une nouvelle mouture du PNF qui s'appellera le REMC (Référentiel d’éducation pour une mobilité citoyenne). Mais quand cela sortira t'il ???? Cela dépend beaucoup de la DSCR, donc du gouvernement..... 

Cliquez ici : REMC au Journal officiel 13/05/2013 

le nouveau référentiel « se veut une vue d’ensemble, aussi exhaustive que possible, des compétences qu’un usager responsable doit acquérir ». Les termes « responsables » et « citoyen » résument bien la nouvelle « philosophie » du référentiel. 

Le conducteur doit pouvoir évaluer ses prises de risques, ne plus se contenter de bachoter des règles, comprendre ses erreurs et celles des autres. Quatre compétences principales à acquérir se dégagent du document :
- 1 : assumer personnellement ses responsabilités citoyennes, juridiques et sociales,
- 2 : utiliser un véhicule à moteur rationnellement et en sécurité,
- 3 : préparer ses trajets et conduire le véhicule de façon autonome dans les situations de circulation simples ou complexes,
- 4 : prendre en compte les facteurs entraînant une dégradation du système homme-véhicule-environnement, prendre les décisions qui permettent d’y faire face, mettre en œuvre les mesures préventives.
Ainsi, le simple apprentissage des règles ne suffit plus, il faut désormais comprendre leur logique. On notera également que le futur conducteur n’apprendra pas seulement à conduire de façon économique, mais il devra également accepter les erreurs des autres usagers ! Vaste programme et remise en question.......


Cliquez sur : 21 pages sur le REMC, le programme, ses détails  

Pour en savoir plus, cliquez sur La tribune des auto écoles le REMC 

samedi 15 septembre 2012

L'enfant à moto

Aimer son bout de chou, c'est le protéger...

Article R431-5 du code de la route

Sur les motocyclettes, tricycles et quadricycles à moteur, cyclomoteurs et cycles, le transport de passagers n'est autorisé que sur un siège fixé au véhicule, différent de celui du conducteur.
Pour l'application du présent article, la selle double ou la banquette est assimilée à deux sièges.
Le fait pour tout conducteur de transporter des personnes sans respecter les dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe. 
 Article R431-11 du code de la route   Sur les véhicules à deux roues sauf les cycles dits tandems, le siège du passager doit être muni soit d'une courroie d'attache, soit d'au moins une poignée et de deux repose-pied.
   Sur tous les véhicules à deux roues, pour les enfants âgés de moins de cinq ans, l'utilisation d'un siège conçu à cet effet et muni d'un système de retenue est obligatoire.
   Le conducteur doit s'assurer que les pieds des enfants ne peuvent être entraînés entre les parties fixes et les parties mobiles du véhicule.
Un enfant n'a pas le même type de résistance qu’un adulte, il se lasse plus rapidement, il est donc bon de s'arrêter un peu plus fréquemment pour des pause-pipi et autres dégourdissements que lorsqu’on est seul ou entre adultes. Il est donc nécessaire d'être spécialement attentif au comportement et aux réactions du petit passager.
Il ne faut pas s’affoler si l’enfant s’endort derrière: c’est très courant. Eh oui ! Souvent, ces petites têtes blondes sont plus sereines que nous. Il est donc essentiel de parfaitement vérifier ses sangles avant de prendre la route.
Acheter un casque à sa taille est impératif !

 Pour répondre aux besoins et aux contraintes des plus petits un casque dispose de trois tailles enfants allant du 47 au 52 cm. Sa calotte externe est en fibre de verre afin d’éviter le port d’un casque trop lourd et une fatigue prématurée du cou et des cervicales (le poids de ce casque pour enfant est suivant la taille de 1 kg à 1,1 kg). Son revêtement interne hypoallergénique et anti-transpirant pour un confort et une hygiène renforcée. Une jugulaire à fermeture micrométrique pour un serrage précis et un maintien optimal.
 Extrait d'un article du "monde" en 2007 sur l'irresponsabilité des parents !!!!!

«A Paris, je vois des choses vraiment incroyables, presque criminelles, s'indigne Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers. Parfois, le parent conducteur est parfaitement équipé, avec tout l'attirail du motard, alors que, derrière lui, le gamin porte un simple casque pour vélo. Un été, j'ai même aperçu une femme à scooter transportant un gamin en maillot de bain et casque en plastique... » Équiper sérieusement l'enfant transporté est une règle de base trop fréquemment ignorée. Le matériel adapté existe pourtant, avec des casques intégraux adaptés aux petites têtes, des mini-blousons de cuir avec coques protectrices, des pantalons et des gants résistant à l'abrasion. Mais certains parents hésitent à investir dans du matériel, qui, croissance de l'enfant oblige, sera obsolète quelques mois plus tard. En Allemagne, la loi oblige tous les passagers d'un deux-roues motorisé à porter blouson protecteur et pantalon de cuir.
Dans ce même article un anesthésiste de l'hôpital Necker tient à préciser. «Transporter un enfant de moins de 12 ans à moto est déraisonnable. En dessous de 7-8 ans, c'est idiot et dangereux ». En effet, la tête d'un enfant est disproportionnée par rapport au reste du corps et son cou est à peine assez musclé pour supporter le poids d'un casque. En cas de chute, sur 100 traumatismes graves, de 85 à 90 sont d'ordre crâniens chez l'enfant, contre 45 chez l'adulte. En outre, font remarquer les médecins, un enfant de moins de 10 ans n'a pas encore acquis les notions de danger et d'équilibre. Il lui est à la fois difficile d'assurer son propre équilibre et de ceinturer fermement le pilote d'une moto ou d'un scooter. Si les accidents mortels concernant des enfants passagers de motos ou de scooters sont rares, les blessures sont souvent graves : brûlures, lésions de la moelle, traumatismes crâniens... A Paris, on comptait 31 passagers de moins de 16 ans accidentés en 2004, 28 en 2005 et 35 de janvier à novembre 2006.

samedi 8 septembre 2012

ZAPA pour réduire le CO2


La ville sans pollution




ZAPA (zones d’actions prioritaires pour l’air)
Adapter l'automobile aux modes de vie de demain
Semaine Européenne de la Mobilité (16 au 22/09/2013)

Il va nous falloir repenser nos déplacements et les ZAPA nous aideront à limiter la pollution automobile et à réduire la mortalité induite (40 000 décès par an).
Sont concernées les agglomérations de plus de 100 000 habitants et surtout les points noirs de pollution. Il y aura 5 groupes de véhicules (norme euro 1 à 5) qui seront habilités ou non pour rentrer dans les centres villes. Le groupe sera choisi en fonction du nombre de jours de dépassement des taux de pollution admis par l’UE. Seules les villes volontaires participeront.



L’Union Européenne a renvoyé la France devant la cour de justice pour non-respect des valeurs limites relatives aux particules dans l’air. A la clé, une amende forfaitaire de 10 millions d’euros par an à laquelle s’ajoute une pénalité de 240 000 euros par jour de dépassement des niveaux de pollution admis par les directives européennes.
Les ZAPA ont été créées dans neuf pays européens.
Exemple : L’Allemagne connaît désormais dix jours en moins par an de pollution excessive.
En Angleterre, la mesure ne concerne pas les véhicules individuels, mais seulement les taxis, poids lourds et bus. Les critères définitifs seront adaptés aux situations.



Que peuvent faire les collectivités devenant des ZAPA ?

  • Supprimer les véhicules de plus de 10 ans (norme euro 3) des centres villes (réduire les émissions de dioxyde d’azote et de particules fines). Des primes jusqu'à 7000€ existent pour acheter une électrique moins polluante
  • Gratuité de location de véhicules électriques pour celui qui vend sa vieille voiture,
  • Instaurer des tickets communs à bas prix, associant parking et transport en commun, pour aider les personnes à laisser leur véhicule en périphérie
  • Transports gratuits,
  • Dérogations pour les véhicules anciens utilisés dans un cadre du covoiturage ou encore des soutiens financiers à l'achat de véhicules peu polluants ou aux services d'auto-partage comme Autolib'.
  • vélos en libre-service,
  • développer les pistes cyclistes,
  • mise en œuvre d'ondes vertes,
  • revoir les plans de transports des périphéries,
  • Création de parking gardés et gratuits aux entrées de ville,
  • mutualisation des livraisons en centre ville (parking-relais en périphérie)
ça fait rêver !
Des villes font des efforts pour moins de pollution.

18 villes offrent la gratuité des transports en commun :


Manosque, Gap,Aubagne(aglo.)Aurillac (aglo.)Châteaudun, Colomiers, Libourne, Vitré, Châteauroux (aglo.), Issoudun, Figeac, Mayenne, Bar-le-Duc, Compiègne (aglo.), Cluses, Castres/Mazamet (aglo.), Levallois-Perret, Boulogne-Billancourt

D'autres exemples :

Pontevedra en Espagne (83 000) hbts est passée "piétonne" et ça marche ! ( 70% des déplacements sont effectués à pied, la pollution a baissé de 61% et le trafic routier a chuté de 90%.)

La Rochelle, Strasbourg créent des parkings relais pour les livraisons. Les camions déposent leurs marchandises et ce sont des camions électriques qui font les livraisons en centre ville.
Des parkings à l'extérieur de la ville permettent d'y laisser sa voiture, de prendre un ticket unique à 3 € (parking compris)pour se déplacer (bus, bateau). En centre ville pour 2 à 5 € une voiture électrique en autopartage permet de faire ses courses.
 
Saint Quentin en Yvelines a choisi, avec Renault et sa Twizy de mettre à disposition (12 €/heure) 50 Twizy en libre service, Bravo Renault qui s'occupe aussi de recharger les Twizy pour qu'elles soient toujours dispo !




Quadricycle électrique avec ou sans permis

Les villes de Berlin, Cologne et Hanovre ont opté depuis le 1er janvier 2008, pour un accès restreint de leur centre-ville aux véhicules les moins polluants. Un système de vignette a été mis en place permettant d'identifier les véhicules selon trois couleurs (rouge, jaune et vert) en fonction de leurs émissions. Les véhicules jugés vraiment trop polluants ne peuvent pas obtenir l'une de ces vignettes et sont donc automatiquement interdits d'accès. Cela concerne les voitures, camions ou bus équipés d'un moteur essence ne disposant pas de pot catalytique ou fonctionnant avec un moteur diesel répondant tout au plus aux exigences de la norme Euro 1. Les véhicules diesel avec filtre à particule qui répondent aux exigences des normes Euro 1 ou Euro 2 peuvent arborer une pastille rouge et ceux satisfaisant aux normes Euro 3, une jaune. Ces pastilles rouges et jaunes subissent quelques restrictions de circulation dans les « zones écologiques » mais autorisent globalement l'accès au centre-ville. Les conducteurs des véhicules diesel les moins nocifs (Euro 4), tout comme ceux des véhicules à essence respectant les normes Euro 1 à 4, doivent acheter une pastille verte qui leur permet de circuler partout librement.
 

À l'instar de Londres et Stockholm, la ville de Milan a choisi de son côté de mettre en place un péage urbain.
 Les véhicules répondant aux exigences des normes Euro 3 et 4 sont exonérés de péage tandis que les véhicules plus anciens, ainsi que les poids lourds, doivent désormais payer pour accéder au centre-ville
Les conducteurs  payent un abonnement quotidien (2 à 10 €) ou annuel (50 à 250 €). Avec ce dispositif, la ville de Milan espère réduire le trafic de 10% et la pollution atmosphérique particulaire de 30%.


Coût d'une voiture




Mais c’est au citoyen de changer ses habitudes pour améliorer l'air, le climat, l'eau, les sols, la biodiversité, l'intégrité éco-paysagère, le bruit, sa santé, bref se sentir mieux…




C'est à nous de changer....

Gandhi disait, « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde »

vendredi 7 septembre 2012

Stage conduite une nécessité ?

Pistes

Stages post-permis : moins d’accident

 Réduire les risques auxquels s'exposent les jeunes conducteurs est une priorité. 21 % des tués et 22 % des blessés sur la route ont entre 18 et 24 ans.

La probabilité d'avoir un accident matériel responsable diminue de 35 % pour les jeunes de moins de 30 ans ayant suivi un stage post-permis chez Centaure( ou autre centre).

Des actions de formation destinées aux conducteurs novices après le permis de conduire tendent à se développer au sein de l'Union européenne. Ces formations complètent utilement la formation initiale suivie en auto-école et ont pour objectif de réduire le risque d'accidents.

L'objectif est la prise de conscience des risques et en aucune façon transformer les conducteurs en pilote....

Moins d'accident, une réduction de l'assurance, une vision différente de la route, cela vaut bien cet investissement qui peut être un magnifique cadeau d'anniversaire ! 

 Prendre conscience des risques

 

 13 centres de perfectionnement voiture en France

conduire juste voiture sur Paris 

Stages Renault SR et éco conduite 

Stages moto en France 

Stage moto BMW sur Paris 

Stage poids lourd au Creusot 

EIA Stages de securite 

Stage cadres éducateurs à la MPSRA (réservé au Ministère de la Défense)

AGPM des stages gratuits et offrant une réduction au contrat 
Calendrier des stages gratuits AGPM 

Matmut des stages gratuits ouverts à tous 

Groupama des stages gratuits pour les novices 





        La conduite préventive en 5 points

Chiffres-clés :
- En 2010, 831 jeunes entre 18 et 24 ans sont morts sur la route
- Le suivi d'un stage post-permis réduit de 35 % le risque d'accident

Selon une étude BVA, les stages post-permis réduiraient les risques d’accidents routiers. 90% des personnes ayant effectué ce type de formation estiment que cela devrait être rendu obligatoire pour les conducteurs novices en complément de l’examen du permis.
– 99% des participants ont été conquis par le stage de perfectionnement à la conduite et 98% sont prêts à le recommander
– 90% sont favorables à un stage de perfectionnement rendu obligatoire
– 89% des stagiaires affirment que la formation leur a permis d’améliorer leurs compétences en matière de conduite
– 77% des stagiaires confrontés peu après à une situation de danger estiment que le stage leur a permis d’éviter un accident de la route.

Au Luxembourg,  Depuis le 1er juillet 1995 tous les conducteurs novices (catégorie A et B) doivent obligatoirement participer à un stage de 7 h de formation pratique et théorique. (Art. 83 Code de la route).
 En Autriche, en Finlande et au Luxembourg, la formation post permis constitue un volet obligatoire d'un système de permis à 2 phases. L'effet négatif se rencontre lorsque la formation post-permis se concentre sur les compétences de conduite plutôt que sur l'attitude et le comportement
 La formation post-permis est également proposée à titre volontaire dans plusieurs pays comme l'Allemagne, le Danemark, les Pays Bas, la Suède et la France.
 Le « continuum éducatif » consiste à inculquer des notions de sécurité routière aux différentes étapes de la vie : petite enfance (piéton/victime potentielle), adolescence (conducteur, cycliste' ), phase d'apprentissage de la conduite, vie de conducteur (post-permis). Voilà l'objectif du post permis

Adresses des stages de récupération de points incluant de la pratique, ce qui est très rare et est à privilégier pour mieux comprendre

-Stage récupération de points incluant de la pratique avec la théorie 
-Centaure 

mardi 4 septembre 2012

Tunnel du Mont Blanc : 39 tués. les règles particulièress








De jour, à l'entrée d'un tunnel, pendant quelques secondes, l'effet « trou noir », dû à la différence de luminosité entre l'extérieur et l'intérieur du tunnel, augmente le risque d'accident, surtout par temps clair.
  • J'allume les feux de croisement, même si le tunnel est éclairé.
  • Je respecte la limitation de vitesse (en général 70 km/h) et je maintiens la distance de sécurité (D.S) indiquée, en circulation comme à l'arrêt.
  • J’active la fonction TA sur l’autoradio qui permet de recevoir les messages d’alerte en cas d’incident

Distance de sécurité

Dans certains tunnels, des diodes bleues matérialisent les D.S à respecter. Je dois impérativement laisser un espace d'au moins deux lumières bleues entre mon véhicule et celui qui me précède. Sinon, laisser 3 secondes minimum avec le véhicule suivi


Arrêt

Le stationnement et l'arrêt sont interdits dans les tunnels.
Si, l'arrêt est inévitable (panne, accident, incendie, malaise), il faut actionner les feux de détresse (laisser les clés sur le contact) et utiliser, dans la mesure du possible, un emplacement d'arrêt d'urgence

Les niches de sécurité

Elles comportent un poste d'appel d'urgence, des extincteurs (un capteur déclenche l’alerte en cas d’utilisation), mais elles ne protègent ni de la toxicité des fumées opaques (7 mn maximum pour sortir), ni de la chaleur (300 ° en 2 mn). Pour cela, il faudra vous diriger vers les issues de secours

Issues de secours

Tous les 200 m, elles permettent d'évacuer vers un lieu garantissant une protection efficace contre la toxicité des fumées et la chaleur. Elles sont reliées à l'extérieur


Emplacements d'arrêt d'urgence

Ils permettent, en cas de nécessité absolue, l'arrêt du véhicule en dehors des voies de circulation

dimanche 2 septembre 2012

Délits chiffres insoupçonnés et très intéressants

Les chiffres des délits
Les délits de fuite constatés par les forces de l'ordre ont augmenté de 37 % en 7 ans ! 141 000 délits de fuite dont 6 000 avec du corporel .......

Cliquez pour vidéo : délit fuite et ça n'émeut personne

En 2010, 30,3% des délits étaient des infractions relatives à l’alcoolémie au volant, soit un volume de 167 347 personnes.


Les délits de fuite après un accident (141 515) sont en diminution de 2%. Malgré cette tendance à la baisse, c’est le deuxième délit le plus important (25% en 2010) après l’alcoolémie.
Les délits liés au défaut de permis de conduire (conduite sans permis ou conduite malgré suspension, annulation,  refus  de  restituer  son  permis malgré  notification  de  retrait,  etc…)  passent  de  107 048  à  101 092 infractions constatées, soit une diminution de 6 %.

Toutefois, au sein de cette catégorie, le « refus de restituer un permis de conduire malgré l’injonction suivant la perte totale des points », est en hausse de +7% par rapport à 2009, et totalise 394 infractions en 2010. L’évolution à la hausse de ce délit se confirme d’année en année (152 en 2005). 
Les conduites de véhicule sans assurance sont en baisse de 2,5% (79 731).

On  dénombre  22  581  refus  d’obtempérer  à  une  sommation  de  s’arrêter  ou  de  se  soumettre  à  des vérifications relatives au véhicule ou au conducteur, en diminution de 7% (24 401 en 2009).

4 002 conduites d’un véhicule après usage de stupéfiants et sous l’empire d’un état alcoolique sont relevées,  soit une augmentation de 22%. C’est  la progression  la plus  importante par  rapport à 

Les délits d’usage de fausses plaques ou de plaques portant un numéro d’immatriculation attribué à un autre véhicule (13 574) sont en progression de 19 %. La hausse est constante (8 754 en 2007).
Malgré  une  baisse  des  infractions  relevées,  l’inobservation  de  l’arrêt  absolu  imposé  par  le  panneau « stop » ainsi que l’inobservation de l’arrêt imposé par un feu rouge fixe ou clignotant représentent à elles seules 274 633  infractions, soit 1  infraction toutes  les deux minutes. Le franchissement d’une ligne continue baisse de 8,9% passant de 89 543 à 81570infractions entre 2009 et 2010.
 

Le refus d’obtempérer est constitué par le refus par l’automobiliste d’arrêter son véhicule malgré l’ordre qui lui en est donné par la police ou gendarmerie

89 % des infractionnistes sont des hommes





84 % sont des hommes



Le refus de se soumettre aux vérifications est constitué par le refus de l’automobiliste de présenter son permis de conduire, sa carte grise ou le document prouvant que le véhicule est assuré.

Pour ces deux premières infractions, l’automobiliste risque le retrait de 6 points sur son permis de conduire, 3 mois d’emprisonnement, une amende de 3750 euros et les peines complémentaires suivantes : la suspension du permis pour une durée maximale de trois ans (cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle) ; une peine de travail d'intérêt général ; une peine de jours-amende.

Le délit de fuite est constitué lorsqu’un automobiliste ayant causé un accident ne s’arrête pas sur les lieux de cet accident – quel que soit la gravité de cet accident. L’arrêt prescrit par le Code de la route :
-    s’impose au conducteur du véhicule et au véhicule lui-même ;
-    doit être immédiat et instantané, c’est-à-dire à l’endroit même du lieu l’accident ou, en cas d’impossibilité, à proximité immédiate ;
-    doit l’être pendant une durée raisonnable permettant que des constatations matérielles puissent être effectuées.

Pour cette infraction, l’automobiliste encourt trois ans d’emprisonnement, 75000 euros d’amende (Loopsi 2) et les peines complémentaires suivantes : la suspension du permis pour une durée de cinq ans au plus (cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle) ; l’annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant trois ans ; une peine de travail d'intérêt général ; une peine de jours-amende ; l'interdiction de conduire certains véhicules à moteur pour une durée de cinq ans au plus ; l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière ; la confiscation du véhicule.(Loopsi 2) et les peines complémentaires suivantes :l’annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant trois ans ; une peine de travail d'intérêt général ; une peine de jours-amende ; l'interdiction de conduire certains véhicules à moteur pour une durée de cinq ans au plus ; l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière ; la confiscation du véhicule.



samedi 1 septembre 2012

Miroir de rue, une visibilité accrue

Observer, regarder, cela permet d'anticiper

Il est très fréquent de ne pas avoir un bon angle de vue lorsqu’on est arrêté à un carrefour. Cette situation très dangereuse amène souvent  à des accidents car les automobilistes ne font pas attention.
Il est donc primordial d’installer des miroirs à des points stratégiques.

Mais l'automobiliste s'en sert peu (à 300 € le miroir, c'est dommage). Cela permet notamment de voir les cyclistes et offre une très bonne vue d'ensemble. Il permet aux automobilistes de voir les cyclistes, les motards dans les angles morts aux intersections ou sorties de garage.

Prévoir l’imprévisible est le secret ultime ! Faites l'expérience de les chercher et vous verrez qu'ils sont nombreux, utiles (même si parfois ils sont sales). C'est une information quantitative et non qualitative mais importante. En abordant un lieu sans visibilité, ayez l'automatisme de mettre votre pied au dessus du frein (sans freiner) regarder dans le miroir et passez (si il n'y a rien, bien sûr !)


L'emploi des miroirs sur le réseau routier national est précisé par l'article 14 de l'instruction interministérielle sur la signalisation routière (arrêté du 7 juin 1977 modifié). 
En milieu urbain, leur emploi est autorisé, à titre palliatif, sous la condition impérative que les problèmes de visibilité sur les voies ne puissent pas être résolus par des aménagements. 
Hors agglomération, la mise en place d'un miroir est strictement interdite car il présente le risque d'une mauvaise appréciation de la distance et de la vitesse. 

En effet, la vitesse d'approche des véhicules, plus élevée qu'en milieu urbain, peut difficilement être appréhendée dans un miroir et peut surprendre l'usager. De plus, la nuit, en l'absence d'éclairage public, la vue des phares dans le miroir peut suggérer que le véhicule arrive en face alors qu'il vient latéralement.